Etude de phase III randomisée et contrôlée comparant le traitement médicamenteux du cancer avec ou sans traitement local supplémentairechez des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules de stade IV avancé

salVage

Investigateur/investigatrice chargé·e de la coordination

Isabelle Schmitt-Opitz
Prof. Dr. med.
Isabelle
Schmitt-Opitz
Universitätsspital Zürich
+41 44 255 92 99

Malheureusement, la plupart des patients reçoivent un diagnostic de cancer du poumon seulement à un stade très avancé, lorsque le cancer s'est déjà propagé en dehors des poumons, connu sous le nom de métastases. Cette étude clinique s’adresse aux patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) polymétastatique, qui s'est propagé à d'autres organes. Le traitement standard actuel dans ce cas est un traitement médicamenteux dans le cadre d’une chimiothérapie, d’une immunothérapie, d’une thérapie ciblée (en anglais : targeted) ou d’une combinaison de chimiothérapie et d’immunothérapie.

Grâce à cette étude, nous aimerions savoir s’il serait préférable, après une réponse suffisante au traitement médicamenteux, de traiter la tumeur principale et les métastases par chirurgie et/ou radiothérapie. Cette forme de traitement est connue sous le nom de thérapie ablative locale, ou LAT en abrégé.

Il existe des indices montrant que cette intervention complémentaire pourrait prolonger le délai moyen avant une récidive tumorale et/ou améliorer la survie globale. Nous souhaitons confirmer ces résultats préliminaires par une étude à grande échelle.

À ce jour, les patients qui répondent à la thérapie systémique initiale, la LAT n'est généralement pas proposée de manière standard. Cependant, si les résultats de cette étude se montrent positifs, cela entraînerait un changement fondamental dans les normes de traitement actuelles.

Du point de vue du patient, le bénéfice d’une thérapie ne dépend toutefois pas seulement de la prolongation de la période sans rechute ou de la durée de vie, mais aussi, dans une plus large mesure, de la manière dont la thérapie affecte sa qualité de vie. Les effets secondaires des médicaments, la douleur, l'abattement, les nausées ou les longs séjours à l'hôpital peuvent réduire considérablement l'effet positif d'un traitement. C'est pourquoi l'évaluation de la qualité de vie est un aspect central de cette étude.

Le suivi de chaque patient de l’étude s’étendra sur deux ans. Nous prévoyons l’inclusion de 128 patients jusqu’en 2027.

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